L’origine historique de la « globalisation » post-chrétienne (2001)
C’est la deuxième partie d’un diptique intitulé “La génese biblique de la Grande Révolution Hiperbourgeoise” écrit en français et publié, en polonais, par l’auteur autour de l’an 2000, sous le titre “La Bible et le globalisme“. La partie qui se trouve plus bas a été traduite en italien et publiée en une revue quarternaire EUROASIA, rivista degli studi geopolitici, Parma, no 3/2005.
Il peut paraître étrange de commencer un discours sur la géopolitique par une réference à la biologie. Néanmoins, si nous voulons parler des origines d’hyper-état mondial construit actuellement, nous devons nous interroger sur les origines biologiques des tous les sociétés humaines ainsi que animales. La réponse – qui aujourd’hui est devenue classique – dans ce domaine a été furni en XVII siècle par Thomas Hobbes : l’homme a besoin de s’associer avec les autres afin de se proteger de ses ennemis naturels, et afin de pouvoir multiplier ses moyens dans la lutte pour la survie de lui même et de sa famille. En somme, d’après ce théoricien anglais du développement politique (qui a crée le fameaux modèle de l’état en forme d’un Leviathan mostrueux) au fond des choses tous les comportements des hommes – ainsi que des autres animaux – sont dirigés par leurs instincts de la survie, de la procréation et de la domination. Ce but “divin” de la vie est annoncé déjà sur la premiere page de la Bible : soyez fertiles multipliez vous et dominez la terre!
Une conception complètement differente – tant de l’homme que des autres êtres superieurs – a été élaboré par Jean Piaget, le célebre biologiste et psychologue de la fin de XX siècle. D’après ce savant génévois l’homme, comme un être vivant, est une sorte de la méta-machine. Son but « métaphysique » – donc le but dépassant le désir « mécanique » de l’automultiplication – est l’assimilation génétique de l’environnement. (Autrement dit, l’acquisition interne des informations concernantes le monde exterieur). D’après Piaget ce but de la vie est trés bien visible, tant dans le comportement des enfants pas encore assujetis aux corvées de la subsistance materielle, ainsi que chez des animaux supérieurs.
Le philosophes de l’antiquité ont très bien présenti ce but – symbolisé par le dieu de l’amitié nommé Eros – de la vie individuelle ainsi que collective. C’est dans ce but – et non pas pour assurer sa subsistance – Platon a organisé son Academie. Le même philosophe a développé le modèle aristocratique de la société, où toute la population – y compris les enfants doués des esclaves – est invité à s’exercer dans la recherche non seulement de la verité (ou, comme on le dit aujourd’hui, de l’information) mais aussi du beau et du bien social.
L’ouvrage de Platon, le plus lu par le clergé chrétien pendant le premier millenaire du christianisme, était le dialogue Timaios. Dans ce dialogue Platon développe un mythe de la création du monde par un Constructeur Divine qui, en régardant les idées éternelles du Bien, de la Vérité et de la Beauté, a crée le monde en forme de la sphére parfaite. D’après le même philosophe les capacités d’apprecier « les idées eternelles et parfaites » sont trés restreintes parmi les gens qui s’interessent à la philosophie. Déjà Aristote, éleve le plus prodigieux de Platon, était dans ses idées beaucoup plus pied à terre que son maître.
En Occident l’interêt pour la philosophie platonienne a diminué sensiblement avec le grand schisme de l’Eglise de l’Orient. En haut Moyen Age c’était Aristote qui dominait dans les universités de l’Europe. Ensuite, avec le développement du protestantisme, l’interêt non seulement du clergé, mais aussi de la bourgeoisie plus en plus lettrée, s’est porté vers la Bible comme une source unique de la sagesse. C’est dans l’Ecriture Sainte les réformateurs et les autres gens influents de l’époque ont commencé de chercher des indications comment récréer le monde avec la volonté de Dieu.
Peu des chercheurs spécialisés dans la science de la religion osent de discuter les idéels de la Beauté, du Bien et de la Verité répresentés sur les cartes de la Bible. D’après le philosophe polonais Wladislaw Tatarkiewicz, pour les Juifs antiques le feu était le symbole de la beauté et de la puissance. Ce feu divin avait la capacité purgatoire bien visible pendant les rituels de l’holopcauste – ou du brûlement entier – pratiqué dans le Temple de Jerusalem. Dans le livre “Des Prêtres” de l’Ancien Testament les remarques se sont conservés que l’odeur de la chair brûlée est particulièrement agreable pour le Dieu d’Israel.
Tant l’odeur que la fumée de la chair brûlé n’est pas particulièrement agreable pour nos narines et nos yeaux. Les temoignages des habitants d’Auschwitz, ainsi que des pilotes qui ont bombardé Hambourg et Dresde pendant la Deuxième Guerre Mondiale, indiquent que cet odeur est en effet ignoble. L’esthétique des anciens Juifs a été donc bien perverse, et aussi perverse était leur sense du bien et de la vérité : l’holocauste rituel, consistant de l’abattage et de la crémation d’un animal innocent, était une sorte du commerce avec le Dieu. Ce Dieu, en échange de ce sacrifice, provoquait la rédemption des péchés et des crimes commis par la personne – ou la collectivité – Lui offrante ce « cadeau ». En regardant cet rituel de la façon plus large, la rédemption des crimes, au moyen d’execution d’un animal innocent, est une sorte de la tricherie et du camouflage. Un tel comportement peut être util pour les interêts égoïstes des gens organisants ces spéctacles cruels, mais il n’a rien du commun avec l’idéel platonien de la Verité et du Bien commun.
Avec la vénération de la Bible par les citadins de l’Europe – et puis de l’Amerique – la même perversion du sentiment moral et du sens de l’esthétique s’est répandue progressivement dans la civilisation occidentale. Ce phénomène les historiens des idées appellent « la judaïsation » de la culture. Déjà l’an passé j’ai écrit un court essai sur “La Révolution hyperbourgeoise de la fin de XX siècle”, dans lequel j’ai démontré jusqu’à quel point les moeurs commerciales de nos ultra-riches sont modelées sur les comportements du « peuple élu » décrits dans l’Ecriture Sainte. Ici je vais me limiter à l’énnumeration des quelques vices – ou « vertus » – importants de l’homme civilisé, qui forme aujourd’hui une sous-espèce Homo occidentalis. Je vais me servir ici des données contenues dans un livre tout récent de l’historien de la science Pierre Thuiller. Ce livre est titré La grande implosion, rapport sur l’effondrement de l’Occident en 1999-2004. ( Publié par ed. Fayard en 1995; j’ai fait la connaissance personelle de Pierre Thuiller en 1979 à Paris, pendant une bourse de recherche au « Laboratoire d’évolution des êtres organisés » chez un biologiste célébre de l’ancienne génération, Pierre Paul Grassé.)
Selon Thuiller, la plupart des vices des Occidentaux se sont manifestés après le schisme avec l’Eglise de l’Orient il y a déjà mille ans. A cette époque s’est commencé :
1/ Une urbanisation excessive. Les villes de l’Europe ont commencé d’être non seulement les sites de la puissance féodale et écclesiastique, mais aussi les sites du commerce et de l’usure. Comme l’observe Thuiller, dans ces villes est apparu trés vite un mépris des citadins « civilisés », vis-à-vis des habitants des campagnes, traités comme les « bruts » et les « sauvages ». Un tel mépris est déjà glorifié dans l’Ancien Testament: le fils d’Issac, Jacob qui était un homme calme qui aimait rester à l’abri de son tente est le modèle de l’homme du Bien; tandis que son frère, chasseur Ezaï , qui dormait au ciel ouvert est consideré comme l’homme du Mal. On peut facilement identifier Jacob comme un proto-bourgeois, et Ezaï comme un proto-aristocrate. Et la Bible, en privilégiant moralement Jacob dans sa lutte contre Ezaï, a automatiquement servi, à la bourgeoisie naissante, comme un appui moral dans sa lutte contre le pouvoir de l’aristocratie.
2/ Le culte de la tempérance. Jacob – autrement connu sous le nom d’Israel – fut un homme calme, contrairement à Ezaï qui fut un guerrier irrascible. Comme l’observe Thuiller, la tempérance – ou, autrement dit, le froideur affectif – est devenue très vite une vertu principale des bourgeois.
3/ Le culte de la richesse. Ce culte n’existait, comme le temoignent les oeuvres antiques, ni chez les Grecs (qui pourtant avaient le personnage de Crésus) ni chez les Romains, qui souvent étaient, comme le senateur Seneca, extrêmement riches. Dans l’Antiquité ce culte a existé chez les Juifs (les richesses d’Abraham, de Jacob ou de roi Salomon) et chez les Phéniciens, chez qui les Juifs ont appris les techniques du maniement de l’argent. Thouiller observe que le culte « barbare » de la richesse s’est répandu en Europe seulement avec la Révolution Bourgeoise. En particulier en Angleterre les comportements de Juifs riches ont été vite imités par les aristocrats embourgeoises.
4/ Le grand vol est devenu la vertu. Le culte de la richesse a très vite imposé les nouvelles moeurs sociales. Thuiller cite ici l’opinion sur ce sujet du poète et l’historien francais Michelet, ainsi que de l’écrivain russe Fedor Dostoievski. Ce dernier, déjà en 1863 a remarqué la difference entre le vol (comdamnable) par mobiles bas, c’est à dire pour avoir un morceau du pain, et le vol par grand vertu. Ce dernier est tout à fait garanti, il est encouragé et organisé d’une façon extraordinaire. Il est facile de montrer combien de fois les heros de la Bible volent ou commettent les autres malhônnettés par un grande vertu : Jacob ment à son père et vole à son frère la patrimoine familiale seulement par la vertu; de la même façon les Juifs dirigés par Moïse, au moment de la préparation de leur exode, « empruntent pour ne les rendre jamais » les objets sacrés de ses voisins Egyptiens. Sans doute tels exemples du « vol vertueux » ont été très instructifs pour les colonisateurs de l’Amerique, qui s’emparaient des terres et des autres biens appartenants aux peuples indigènes.
En somme, on doit traiter l’oeuvre antique nommé La Bible comme une sorte du virus culturel. Partout ou les marchads de cet « Oeuvre de Dieu » ont parvenu d’inoculer l’interêt – surtout chez les gens simples – avec ces textes empoisonnés, se développait très vite le culte sédentaire de la richesse, ainsi que le système bancair. (Lequel système, au fond des choses, est une institution du vol organisé.)
Le fait que la société bourgeoise imite les moeurs commerciales très antiques de la société juive, était bien connu déjà au millieu de XIX siècle. En Russie une telle opinion a prononcé Fedor Dostoievski, et en France le journaliste Maurice Joly (dans son Dialogue aux enfer entre Montesquieu et Makiavel, lequel pamphlet a servi comme une matrice pour les fameux Protocoles). Aussi en Allemagne Karl Marx a énoncé des propos semblables dans un article très significatif “Zur Judefrage” (En question juive) paru dans Deutsch-franzözische Jahrüch en 1844.
Karl Marx était Juif d’origine et ses attaques contre le judaïsme sont si virulents que l’on peut les comparer seulement avec les attaques de Jesus contre les pharisiens et les marchands du Temple de Jerusalem. Aujourd’hui, après l’évenement rédemptoir de l’Holocauste de la Deuxième Guerre Mondiale, on a un vrai peur de lire ce texte de Marx en public. En particulier, d’après le co-auteur du « Manifeste communiste » Par la judaïté nous comprenons un élement antisocial, actuellement généralisé. Cet élement est arrivé à son extremité dans un développement historique auquel les Juifs, dans le sense negatif, ont amplement contribué. … L’émancipation des Juifs, dans sa signification finale, est une liberation de l’humanité de l’omniprésence de la judaïté. Jusqu’à présent le Juif s’est émancipé de la manière juive … Ceci signifie non seulement qu’il a conquis la puissance qui donne l’argent, mais aussi que grâce à lui – mais aussi sans lui – l’argent est devenu la puissance mondiale, et l’ésprit pratique juif est devenu l’ésprit pratique des nations chrétiennées. Les Juifs se sont émancipés dans la même mesure que les chrétiens ont devenus Juifs … De plus, la domination pratique de l’ésprit juif sur le monde chrétien en Amerique du Nord est devenue évidente et normale. Même la prédication de l’Evangile est devenue l’objet du commerce et un marchand banqueroutier devient un prêtre, de même que un évangeliste enrichie vit des petits affaires.
Karl Marx termine ses considerations par la remarque suivante Le christianisme a été né du judaïsme et de nouveau s’est transformé en judaïsme. Pour Marx était évident que les Européens et encore plus les Americains du Nord – grâce à leur civilisation commerciale se transforment, – de plus en plus, en Juifs qu’il haïssait. Grâce aux efforts de ce philosophe de gauche, ainsi que de ses amis et disciples, la « victoire finale » du judaïsme mondial – connu sous le nom de la « société des citoyens » (ou société civile, Burgergesellschaft) a été retardé de presque un siècle. C’est seulement au début des années 70 de notre siècle ont apparus les ouvrages prophetants l’approche du regne global du dieu du commerce et d’argent. Il suffit de citer ici le livre de publiciste francais François Revel Ni Marx, ni Jesus, la prochaine révolution sera aux Etats Unis. (Pour Karl Marx il était évident que – je cite – L’argent est le dieu ardent d’Israel, devant lequel dieu tous les autres dieux de l’homme devaient s’incliner; les accusations de même type a formulé aussi Jesus.)
En regardant notre « Révolution hyperbourgeoise » (l’expression inventée par Le Monde diplomatique en août 1998) avec les yeaux de Karl Marx, nous pouvons dire, sans aucune exageration, que nous sommes témoins d’une veritable REVOLUTION JUIVE. Non seulement nous vivons aujourd’hui dans un monde saturé des idées issues du judaïsme, mais aussi les Juifs sont les auteurs principaux de cette révolution sédentaire. (Pour en mentionner les philosophes comme Popper, Glücksman et Derrida, les économistes du « circle viennois » comme von Mises et Hayek, les monetaristes de « l’école de Chicago » Milton Friedman et Jeffrey Sachs, les finansistes et politiciens comme Soros, Tshoubais, Bierezovski, Geremek, Brzezinski, Albraight, etc., etc.)
Avec notre retour culturel au judaïsme préchrétien, la compréhension du monde parmi nos classes dirigeantes s’est amoindri trés sensiblement. Les enseignements de Platon et d’Aristote sont d’habitude négligés par nos intellectuels « dans le vent », connus sous le nom des Nouveaux Philosophes. Pour démontrer jusqu’à quel point la vision judaïste du monde s’est emparé des cervaux de nos scientifiques illustrés, je me permets de citer ici les résultats de mes recherches sur l’origine de la théorie darwinienne de l’évolution. Ma découverte dans ce domaine était tout à fait surprenante. On peut déduire logiquement le contenu, des théories ultradarwiniennes les plus récentes, en se servant exclusivement de l’Ancien Testament comme d’un source d’information sur le comportement des êtres vivants! Aucune recherche « en nature » n’est pas nécessaire, ni bienvenue, pour soutenir ces thèses très anglosaxonnées concernantes l’origine de la notre propre vie ainsi que l’origine de la notre culture!
Pendant l’époque pré-chrétienne, la supposition que le progréss culturel et évolutif s’opere au moyen de la lutte impitoyable à l’interièur de la même espèce, se limitait aux Juifs seulement. Ce sont uniquement eux qui s’excitaient avec les interprétations cachées de la signification de la jalousie – ou même de la haine – fratelnelle entre Jacob et Ezaï, ou entre les fils-gangsters de ce Jacob et leur frère clairvoyant Joseph. Aujourd’hui, grâce notemment à la corruption cognitive de nos illustrés Pères de l’Eglise, tous les gens de la culture judéo-chrétiennée sont obligés de vivre dans un climat de la peur constante que quelqueun plus entreprenant s’appropriera non seulement de leurs biens, mais surtout qu’il les expropriera des ressources permettantes la survie économique. (Comme on exproprie actuellement les paysans des leurs terres, ou comme on élimine les ouvriers des « leurs » usines. Je n’éxagere ici point. Thuiller dans son livre donne les exemples des industriels anglais qui effectivement, en se consultant de la Bible, ont développé une telle attitude inhumaine vis-à-vis de ses ouvriers.)
En regardant tels comportements de façon plus large, nous pouvons remarquer que l’énchantement du monde occidental avec la Bible s’est traduit par un mépris total du dieu « païen et immoral » nommé Eros. Ce défaut du christianisme occidental – qui seulement en déclaration est une religion d’amour – Karl Marx voyait très bien. D’après lui Seulement sous la domination du christianisme, qui change tous les rélations nationales, naturelles, morales et théoriques en objets purement exterieurs à l’homme, la société des citoyens pouvait se détacher complétement de la vie de l’état, et de rompre tous les rélations entre l’homme et les autres gens. C’est christianisme qui a provoqué que ces relations naturelles ont été remplacées par l’égoïsme et les nécessités égoïstes, provoquant ainsi la fragmentation du monde humain en un monde des individus atomisés, mutuellement hostiles.
Quel monde vont créer ces individus égoïstes, mutuellement hostiles? Jacob biblique s’est enrichie tellement que ses troupeaux énormes ont mangé complètement l’herbe des terrains qu’il a volé à Ezaï. À la fin de sa vie industrieuse Jacob et sa famille démesuré (12 enfants!) a été obligé de se vendre – à cause du faim – comme l’esclave en Egypte. La même histoire s’est répété avec l’empire du Salomon ultra-riche, qui dans sa “sagesse” a accumulé l’harem de sept cents femmes. Peu après sa mort le peuple, majoritairement non juif de la Judée (I Rois 9, 20), s’est révolté contre les charges énormes imposés par les gardiens du Temple de Jerusalem. Très vite après son construction le Premier Israel a tombé en ruines sous le poids de sa propre richesse.
Au présent nos « sages de Sion » s’éfforcent de construire le Troisième Israel avec ses temples, en forme des banques, surgissants partout au monde. Quel sera le sort du monde colonisé par ces nouveaux Marchands du Temple? De mes experiences personnelles en Amerique du Nord, les gens y sont tellement habitués de s’asujetir aux exigences de l’argent que nous ne pouvons pas espérer qu’une révolution salvatrice vienne du pays où, comme l’a rémarqué François Revel, tant Jesus que Marx sont ou mécompris ou franchement haïs. Les Americains ultra-urbanisés se transforment aujourd’hui en une espèce des termites lucifuges, lesquels êtres aveugles mais très industrieux risquent de ravager entièrement notre Terre.
Qui donc va la sauver? Pierre Thuiller espére que en Occident ce seront les paysans (malheureusement aujourd’hui très minoritaires) qui vont se révolter contre notre Leviathan de plus en plus monstrueux. D’après le philosophe francais Roger Garaudy ce seront les musulmans (mais pas « islamistes ») qui vont nous sauver du Royaume du Dieu Mamon. Et moi j’espére – comme le fait l’écrivain autrichien Peter Handke – que les peuples issus de la civilisation des chrétiens orthodoxes (les Grecs, les Serbes, les Roumains et les Russes) vont jouer dans ce renouveau un part cosidérable. Pourquoi cet espoir? Dans la religion orthodoxe le Dieu est « immanent » c’est-à- dire qu’il est présent seulement dans une communauté où vous serez deux ou trois ou plusieurs comme le dit l’Evangile. Dans le christianisme de l’Occident, le Dieu – comme dans le judaïsme – est « au-delà », il est transcendent. Chacun donc est seul devant lui. Ceci a pour conséquence qu’en réalisant Ses ordres « de se multiplier et de dominer », toute la culture occidentale s’est transformée en une multitude des individus égoïstes, mutuellement hostiles. Tout ceci confirme que le modèle « divin » du Bien social, qui est réalisé dans notre société globaliste, est directement emprunté du comportement… des cellules atomisées d’un cancer vigoreux mais dépourvu du cerveau.