Hommage à Jean Piaget:
Les professionnels de la non-savoir, l’origine zoologique du « peuple élu »,
et l’enlaidissement du Monde dominé par la Technique et l’Argent
(Cet discours a été prononcé, en langue française – et traduit simultanément en anglais et allemand – le 4 septembre 2016 pendant la conférence “Mut zur Ethik” tenue à Sirnach (Th) en Suisse; son sous-titre « l’origine zoologique du peuple élu » a été inséré en hommage à la « Philosophie zoologique » de Jean-Baptiste de Lamarck /1809/ – MG)
Il-y-a déjà bien longtemps j’ai lu un article de l’historien américain de la science Lynn White « Historical Roots of our Ecological Crisis » paru dans la « Science » en 1967. Son auteur souligne que le développement de la science en Occident a été dans la grande mesure affecté par la pensée religieuse judeochrétienne, en particulier par les démandes bibliques de ce type, je cite : « remplissez la terre et dominez-la ; soumettez les poissons dans la mer, des oiseaux dans le ciel et de tous les animaux qui se meuvent sur la terre. » Un tel projet peut être attrayant pour les gens simples, naivement s’imaginants comme les « jardiniers » de la planète, cultivant seulement les plantes et les bestiaux utiles à l’homme, et la purgent des espèces non susceptibles à la domestication. Néanmoins le projet de la « soumission des oiseaux dans le ciel » démontre le manque de l’imagination élémentaire : il y a déjà deux milles d’ans Jésus de Nazareth – l’autorité pour les chrétiens – a suggéré que au lieu de faire les efforts imbéciles pour soumettre ces animaux gais par leur nature, il faut plutôt les imiter, je le cite « Regardez les oiseaux du ciel: ils ne sèment pas et ne moissonnent pas, n’amassent rien dans des greniers, et notre Père céleste les nourriti. »
Dans les Evangiles nous trouvons les condamnations virulentes des moeurs des « docteurs de la loi, qui ont enlevé la clef de la science; qui n’ont pas y entrés eux-mêmes, et qui empêchent d’entrer ceux qui le voulaient. » Cette caste des hypocrités professionnels portait le nom des pharisiens, qui signifie en hébreux « séparés », donc des membres de la secte auto-isolée de la société, prétendante d’avoir la connaissace de la Loi de Dieu transcendental et éternel.
Avec l’urbanisation et l’industrialisation de l’Occident les gens riches ont commencé de vivre dans l’isolation de leurs démures et leur appartements confortables. Ce changement des conditions de la vie les a fait changer automatiquement leurs habitudes, précédemment très collectivistes. Comme l’a observé Maurice Joly dans le « Dialogue aux enfers entre Machiavel et Montesquieu », la bourgeoisie naissante a commencé d’imiter les mœurs commerciales des Juifsii. Cette attitude psychologique du « nouvel peuple élu » Karl Marx a nommé « la fausse conscience de la bourgeoisie » qui s’imagine, que ses habitudes d’accaparer les biens appartenants aux autres, ont un caractère divin et éternel.
Une fausse conscience mène à la SCIENCE de FAUX. Je me rappel que en Pologne socialiste nous avons nous moqués du terme de « la science bourgeoise », différente de celle du prolétariat. A l’époque nous n’avons pas pu imaginer qu’il existe en Occident une science sérieuse laquelle défie la constatation que deux plus deux font quatre. Quelle naiveté ! C’est seulement après avoir lu les thèses neodarwiniennes que « toute la nouveauté dans la biosphére appariasse par l’hasard » j’ai commencé d’étudier de plus prés ce problèmeiii. Surtout que déjà dans mon lycée j’ai appris que les nouvelles idées apparaissent par l’association spontanée des idées plus simples, auxquelles nous étions exposés auparavant.
Parmi les contestataires de la dogme de « l’hasard des mutations » se trouvait biologiste et psychologue suisse Jean Piaget, l’auteur du livre « Le comportement, moteur d’évolution ». Piaget soutenait que, je cite« À son échelle, le micro-organisme possède lui aussi une pensée puisqu’il dispose d’une certaine marge d’autonomie et d’une certaine capacité d’action lorsqu’il fait face aux aléas de son environnement. »
Jean Piaget a démontré non seulement l’hérédité des formes raccourcies des coquilles des limaces limnea, élevés dans les eaux turbulents. En étudiant non pas les mollusques, mais ses propres enfants, il a trouvé que le système de l’apprentissage par eux des notions de plus en plus complexes se fait par les étapes, chacun d’eux demandant une stimulation extérieure qui perturbe l’état de la stase cognitive existante. C’est sa fameuse formule de« la rééquilibration majorante des structures cognitives perturbées ».
Moi, j’ai seulement mis cette notion en termes de la chimie, demandante de l’organisme de répondre automatiquement aux stimulants divers. Ça se fait par L’IRRITATIONiv et puis la RÉGÉNÉRATION et même la SURRÉGÉNÉRATION et L’ASSOCIATION (en abréviation IRSA) de structures vivantes abimées de façon non critique. Cette réaction en chaine à pour sa base génétique la surrégénération (et même l’association spontanée) des séquences des acides nucléiques qui « travaillent » comme les matrices pour la synthèse des protéines surrégénéres et perfectionnés dans leurs performancesv J’ai même publié cette thèse dans le périodique « Fundamenta scientiae » à Oxford en Angleterre en 1981 déjàvi.
Pourqoui donc ce phénomène général de IRSA, c’est à dire du croissement et de perfectionnement des tous les tissus de l’organisme, gènes y compris, grâce aux réactions automatiques de cet organisme aux impulsions (irritations) véçus, est totalement ignoré par « les théoriciens d’évolution » en particulier de l’évolution humaine ?
« La rééquilibration majorante » automatique, des tous les structures exercées du vivant – lequel phénomène chaque individu qui practice une activité sportive peut observer sur soi même – suggère que les animaux possèdent « la force vitale » permetante à eux de maitriser les défis diverses. Mais chez les gens, qui ont pris l’habitude de ne pas s’éloigner de leurs « appartements » confortables, ces forces vitales s’étiolent. Pour en rappeller l’exemple de Charles Darwin, qui à son âge adulte était toujours fatigué et pratiquement ne bougeait pas de sa démure en Dow House prés du Londres, et qui ne pouvait pas s’imaginer comment les animaux manifestent leur tendance, postulé par Lamarck, à l’auto perfectionnement !
Le résultat d’acceptation sociale de ce refus darwinien de voir, comment les animaux – les gens y compris – se perfectionnent dans leurs comportements, est bien visible dans les travaux des néodarwiniens. Un bon exemple d’un tel « trou dans le cerveau » a fourni le linguiste américain Noam Chomsky. Influencé par les idées de l’auteur de livre « L’homme neuronal », Jean-Pierre Changeux, Chomsky prétendait que, je cite « Les aspects essentiels de notre vie mentale et sociale, parmi eux aussi la langue, sont déterminés comme un part de nos dons biologiques, et ils ne sont pas acquis par le processus de l’apprentissage, en particulier par l’entrainement »vii.
En lisant les propos de ce type, le antropologue et himalayiste anglais Michael Thompson a remarqué, il y bietôt quarante ans, que « en sciences de la vie nous avons une canalisation systématique de l’enquête, ayante pour le but de forcer le savoir de devenir toujours plus éloigné de la vérité ».
Je me permets de compléter ces remarques acides en donnant quelques exemples de la laideur du monde crée par le « complot de la cécité » des nos néodarwiniens – ou plus précisément des judeodarwiniens – car leur philosophie est une « mutation adaptative » de la demande biblique « multipliez et sélectionnez pour la survie ceux qui vous servent »viii.
Primo. Grâce a mon collègue récemment mort, le chef pendant deux décennies du Service de Protection Radiologique de Pologne, Zbigniew Jaworowski, j’ai eu la chance de connaitre les résultats des expérimentations avec les minuscules crustacéandaphnies élevées dans la protection totale des irraditions cosmiques. Ces colonies, vivants bien nourri et en abri total des agents qui endommagent leurs structures, après un certain temps meurent spontanément – donc ils s’étiolent de façon semblable à ces colonies des suris, élevés dans des conditions d’un « paradis artificiel » par John Calhoun au début des années 1960 ! Dans ces deux cas la cause de l’étiolement at puis de la mort de ces animaux, était la manque du défis existentiels, perturbants leur homeostase relative.
Secundo. Le même Jaworowski – qui comme moi, était un alpiniste aussi – dans ses publications démontre, en s’appuyant sur les statistiques faites dans plusieurs pays, que les irradiations modérés, comme celles en Europe Centrale après l’incendie de la Centrale Nucléaire de Tchernobyl, ont causé une nette diminution de nombre des cancers chez les enfants nées des parents irradiés ! L’irritation de nos corpses par les doses moyennes de la radiation ionisante est salutaire : cette méthode est pratiqué dans les sanatoriums appliquant les l’inhalations de radon radioactif.
Tertio. Une complété méconnaissance du sytème IRSA – c’est à dire de l’enchaiement des réactions automatiques de l’Irritation, de la Régéneration, de la Surrégéneration et l’Association – qui permettent la maturation de nos organes hautement différenciés, est devenue à l’origine des peurs typiquement « bourgeoises ». Pour en rappeler la peur des vaccinations (lesquelles, entre autres, diminuent le nombre des enfants atteints de l’autisme), ou la peur complètement idiote de « chemtrails », des prétendus arrosages chimiques par les avions volants en hautes altitudes : les toxines éventuelles, en tombant de hauteur de plusieurs kilomètres, deviennent tellement dilués qu’elles peuvent améliorer seulement – par l’effet de la « hormèse chimique » – la santé des gens qui les inhalent : c’est la loi de Paracelsus « dosis facit venenum », connu il y a déjà 500 ansix.
Et la chose la plus importante. Nos cellules individuelles aprennent leurs tâches dans l’organisme par les interactions avec les autres. Dans le cas nous les séparons, et les élevons ensuite dans la culture « en vitro », elles oublient leurs réflexes caractéristiques de tissu duquel elles étaient séparées. Quand on les insère de nouveau dans ce tissu, elles ne le reconnaissent plus, et commeçaient de se comporter comme un tumeur égoiste, parasitant sur son tissu paternel. C’est un bon model pour expliquer les comportements égoistes des pharisiens – litterairement « vivants séparés » – de l’antan, imités par les « professionnels de la non savoir » contemporains. En plus, en la lumière de la biologie, il est évident que les premières pages de la « Genèse » biblique, démandantes de la soumission, par l’homme, de tout ce que vive, ont été composés par les antiques hypocrites, auto-isolés de « la communauté des hommes, da la Nature et des dieux », imaginé par Platon comme un idéal social.
Ces pharisiens de l’antan ont considèré les autres gens comme les « moutons » bons a se nourir de leur viande et de se couvrir de leur peau. Donc ils se comportaient envers leurs sociétés originelles comme ces cellules d’un tissu, cultivées pendant longtemps « en vitro », et réinséré de nouveau dans ce tissu : en ne le reconnaissant pas, elles le traitent comme sa proie. Une telle différentiation pathologique de la société juive antique a été déjà remarqué deux cents ans avant Christ ! L’auteur du livre grecque de Sirach en l’Ancien Testament a observé : Si 13,23. L’âne sauvage est la proie du lion dans le désert; ainsi les pauvres sont la proie des riches.
Donc ce sont ces super riches des de nos temps, isolés dans leurs « tours d’ivoire », qui achètent les services des « savants prêts à se vendre ». Par leurs théories de la « préservation des races favorisés dans la lutte pour la survie » (c’est le sous titre original de « L’origine des espèces » de Charles Darwin)ces « scientifiques du hasard » aident de préserver – à l’éternité ? – les richesses accaparés par « la race favorisé dans la lutte pour la vie ». Et comme l’a observé Lynn White cité au début de ce texte, c’est cette lutte pour la survie et la domination sur tout ce qui ose de bouger, qui est à la source des dévastations incroyables de la Terre, y compris la disparation des nombreux espèces. Le laideur des comportements des gens plus en plus nombreux, drogués incessamment par la technique et l’argent, des gens qui veulent paraitre comme « les élus », est exprimé le mieux dans le refrain de la chanson pour les enfants laquelle j’ai entendu à l’époque quand j’ai travaillé comme moniteur d’alpinisme aux camps d’été, organisés par le Service des Loisirs de Canton de Genève:
« les bourgeois sont comme les cochons, plus deviendront riches, plus deviendront cons »
dr Marek Glogoczowski, Zakopane août 2016
Les adnotations :
i La remarque « amorale » de Jésus, qui montrait les oiseaux du ciel qui ne travaillent pas, signifie que les efforts humains apparemment pieux, pour subjuguer (ce mot apparais 22 fois dans la Bible !), tous les espèces possibles, sont exaltés par les hypocrites peu soucieux de la valeur cognitive de leurs énonces gonflés (à voir sur ce sujet l’encyclique « Laborem exercens » du pape Jean Paul II). Comme l’a remarque Jésus, les gens psychiquement mûrs, munis de LA RAISON, sont supérieurs aux autres êtres vivants par la défintion même de homo sapiens. (Noûs – c’est notre organe divin duquel sont demunis les enthusiastes de la Bible hébraique, ainsi que les cartesiens et les judeo-darwiniens – à voir le cas de B.F. Skinner)
ii Maurice Joly dans son « Dialogue aux enfers » de 1864, a notamment écrit : « De la lassitude des idées et du choc des révolutions sont sorties des sociétés froides et désabusées qui sont arrivées à l’indifférence en politique comme en religion, qui n’ont plus d’autre stimulant que les jouissances matérielles, qui ne vivent plus que par l’intérêt, qui n’ont d’autre culte que l’or, dont les mœurs mercantiles le disputent à celles des juifs qu’ils ont pris pour modèles. »La même idée, mais en forme inverse, apparait dans le pamphlet de Karl Marx « Sur la question juive » publié vingt ans plus tôt : « C’est du fond de ses propres entrailles que la société bourgeoise engendre sans cesse le Juif. »
iii C’est déjà en 1979, grâce à une bourse de Gouvernement Français, dans La Laboratoire d’Evolution des Etres Organisés, dirigé par le zoologiste lamarckien Pierre-Paul Grassé à l’Uni Paris VII, j’ai eu la possibilité de vérifier les « preuves de l’hasard des mutations adaptatives », datantes déjà de 1943. Tels résultats ont été obtenues par l’omision de l’existance du période obligatoire de la latence – souvent de plusieurs semaines – avant l’apparition des mutations bactériennes ayant le valeur adaptatif. De plus, c’est déjà dans les années 1940 Barbara McClintox aux Etats-Unis à observé, sous microscope, les alternations des acides nucléiques dans les grains de mais soumis au stress – mais cette découverte a été accepté par les généticiens seulement 40 ans plus tard, et honoré par le Prix Nobel en 1983. Ceci signifie que dans la société bourgeoise, exerçante ses vertus de la « fausse conscience », la notion ignare de « l’hasard des mutations », a obscurci les donnés très nombreux et détaillés démontrants les capacités du vivant de changer, dans une certaine mesure, son patrimoine génétique en situations du stress persistant. (A lire: « Zoon – Creator of In-Formation »)
iv L’IRRITATION de l’organisme résulte de son excitation hormonale face aux agents étrangers qui l’envahissent – en médicine ce phénomène porte le nom de la hormèse (chimique ou physique).
v La surgénération, non seulement des fibrilles musculaires cassés pendant l’exercice, mais aussi du matériel génétique nécessaire pour une telle synthèse automatique, a été observé sous le microscope il y a déjà plus que un demi de siècle ! A voir G. Goldspink, Differentiation and Growth of Cells, London, 1964.
vi Avec la publication de ma « Lettre ouverte aux biologistes » dans Fundamenta Scientiae (no 2/2, Oxford, 1981) mes études, daté de 1976, des mécanismes génétiques des réflexes conditionnés, se sont arrètés – ceci en accord avec la prévision de mes collegues, microbiologistes de Genève, Philippe Anker et Maurice Stroun, que un tel projet c’est « une suicide scientifique ». Après mon colloque, en janvier 1981 à Uni Paris VII intitulé « Si les cellules apprennent ? » son organisateur Jacques Ninio m’a informé que son chef, François Chapeville (d’origine polonaise et une connaissance de ma famille) a interdit d’organiser les conférences a cet sujet dans son département de la biologie moléculaire ; en même temps mon application pour la bourse pour étudier de plus proche ce sujet au Institute Monod à Paris, a été refusé violement par le directeur de cette institution Jean-Pierre Changeux : pendant une entrevue avec lui, j’ai imprudemment contesté sa thèse « révolutionnaire » que c’est la sélection naturelle qui est à la base de l’apparition des réflexes avantageux pour un individu !
vii L’opinion de Noam Chomsky paru dans « Théories du langage, théories de l’apprentissage : le débat entre Jean Piaget et Noam Chomsky», version en polonais titré « Noam Chomsky’s essai de la révolution scientifique » Warszawa 1995, PAN IfiS.
viii A voir « Biblical Sources Of Darwinism» dans « The Syndrome Of “blind Watchmaker” » (1999)
ix A voir en particulier l’article de Zbigniew Jaworowski « Radiation hormesis : a remedy for fear »; un article plus récent, sur le sujet de ces peurs pathologiques des irradiations et des empoisonnements chimiques diverses, a été publié après l’accident de Fukushima en 2011, sous le titre « Nuclear Radiation – friend or enemy?» http://www.radiationandreason.com/uploads/enc_SPUR-1.pdf